Résumé de l'épisode :
Dans cet épisode, intitulé "Intelligence artificielle générative", le podcast explore le débat entre la peur et la joie face à cette forme d'intelligence artificielle. L'invité de l'épisode c'est moi, Yvan Demumieux, formateur vulgarisateur sur l'intelligence artificielle.
Au cours de l'épisode, Daniel a présenté mon guide gratuit des formations en intelligence artificielle. 👈👈👈cliquer ici pour le recevoir
J'ai discuté de chat GPT qui permet de générer du contenu à partir de bases de données existantes.
Je souligne qu'il existe plusieurs types d'intelligences artificielles. Et que leur bénéfice ou leur danger dépend de notre utilisation.
On également évoqué la question du remplacement des formateurs par l'intelligence artificielle. Tout en mettant en avant la valeur ajoutée de l'approche humaine et de la compréhension émotionnelle.
Le podcast a également abordé le terme problématique d'"intelligence artificielle". J'ai souligne des alternatives pour éviter la confusion avec l'intelligence humaine.
Nous avons discuté de la génération de code informatique par l'IA. Elle est devenue accessible au grand public via des outils tels que ChatGPT.
Nous avons a également souligné la créativité de l'intelligence artificielle, basée sur la recombinaison et les statistiques probabilistes, mais sans conscience ni dimension artistique.
Enfin, l'épisode a exploré l'utilisation d'outils numériques pour former en ligne.
Écoutez cet épisode fascinant pour en apprendre davantage sur l'intelligence artificielle générative, ses implications dans l'apprentissage et le développement professionnel.
Si vous préférez, la transcription commence ici, ci-dessous :
Daniel MURGUI-TOMAS [00:00:03]:
Faut-il avoir peur de l'intelligence artificielle générative ou s'en réjouir C'est le thème de ce nouveau numéro de conversation aujourd'hui avec pour invité Yvan Demumieux, diplômé en psychosociologie et ergonomie ainsi qu'en coaching d'équipe à l'université Paris-Dauphine. Yvan est formateur en ligne, il développe une approche active et ludopédagogique orientée projet dans des formations pour formateurs et jeunes managers. Ce qui m'a donné envie de t'inviter, c'est la bonne idée que tu as eue de proposer un guide des formations en intelligence artificielle et chat GPT. Et sa lecture, je donnerai bien sûr en fin de conversation le lien pour le télécharger, elle m'a permis de comprendre d'abord quelque chose, Yvan, c'est que parler de IA, intelligence artificielle, ça ne va pas, il n'y a pas une mais plusieurs intelligences artificielles.
Yvan Demumieux [00:01:02]:
Oui, C'est toujours le problème de la sémantique sur l'intelligence artificielle et toutes les notions qu'on y met derrière et la connotation que ça a. Il y a même la plupart des experts aujourd'hui regrettent ce nom d'intelligence artificielle. Ils disent carrément qu'on aurait dû plutôt parler soit intelligence de recherche pour dire que c'est plutôt quelque chose qui est toujours en construction, en développement, qui est plutôt dans une approche de laboratoire, plus qu'une intelligence parce que ça a assez connoté intelligence. Alors que finalement, ce n'est pas une vraie intelligence au sens humain et biologique du terme aujourd'hui, parce que c'est très limité, c'est souvent très spécialisé et aujourd'hui, ça n'a pas du tout le niveau d'intelligence qu'a un humain. Alors, ça peut être très efficace sur certains domaines, on l'a vu, notamment lorsque l'on se réfère à des événements comme le gain au jeu de go en 2016 contre le coréen Lee Sedol, et qui a été un phénomène extraordinaire dans le monde du jeu de Go, on ne s'attendait pas du tout qu'une machine puisse battre le meilleur des humains, tellement le jeu est ultra complexe et demande finalement aussi une certaine créativité, et ainsi de suite. Et justement, Isa Mb, introduite dans cette intelligence artificielle ultra spécialisée, elle ne sait faire que ça. Donc, elle est bête sur tous les autres domaines. Alors que nous, on est intelligent sur plein de choses, en fait. On est capable de s'adapter finalement à l'environnement. Et donc, ce terme d'intelligence artificielle, pour revenir finalement à ta question, il n'est pas bien choisi. Certains l'appellent intelligence plutôt technique, certains plutôt voudraient reparler d'algorithmes spécialisés. On voit bien qu'on n'est pas encore à l'aise avec ce terme d'intelligence artificielle et qui pose plein de problèmes à beaucoup de gens. Et la confusion avec l'intelligence humaine, elle est trop forte alors qu'aujourd'hui elle n'a pas lieu d'être.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:03:17]:
De fait, nous allons, nous, dans cet entretien, parler intelligence artificielle générative, celle qui, dans les entreprises, concerne le marketing, la formation, la création, et qui impacte notre façon de travailler et d'étudier. Celle-ci, l'intelligence générative, tu peux, Yvan, nous dire quand est-ce qu'elle a commencé à émerger, vraiment ?
Yvan Demumieux [00:03:44]:
Elle est récente, en fait, parce que, certes, elle existait dans les laboratoires encore de recherche, mais sous un autre nom, où ça a été une tentative de créer cette intelligence générative depuis des années. Mais si on regarde bien, d'ailleurs il y a un livre blanc qui est sorti par l'INRIA. Tu vois ce que c'est l'INRIA Cet institut de recherche informatique et d'automatique qui est basé dans les Yvelines, dans la région parisienne. Et cet institut a sorti Le livre blanc qui est assez connu dans le monde de l'intelligence artificielle en 2016, et ne fait absolument pas référence dans toutes ces pages de ce livre blanc. J'ai cherché, le mot génératif n'existe pas. Donc, on voit bien que c'est adressant comme terme et il a été popularisé depuis la flambée de reconnaissance de ChatGPT en 2022. Il faut quand même définir ce que c'est parce que ce n'est pas si évident que ça de savoir mais qu'est-ce qu'ils veulent dire par génératif. L'idée derrière ce terme-là, c'est d'être capable de créer des nouveaux documents, notamment multimédia ou plus textuel, des contenus, générer, voilà, cette idée de générer des nouvelles choses. Alors qu'avant, c'était plutôt du calcul, on sortait des résultats de calcul. Avant, c'était plutôt, on allait pouvoir prendre des décisions, faire de la reconnaissance spatiale, des choses comme ça. Là, c'est carrément, on est productif et on crée des choses nouvelles qui n'existaient pas avant, en se basant sur une base de données qu'on a de choses et en remixant tout ça et en essayant de correspondre à un ordre qui nous est donné. C'est ça, l'intelligence artificielle générative dans sa définition, en fonction d'aujourd'hui, parce que je méfie, dans deux ans, il y aura un autre terme qui remplacera ça, qui sera peut-être plus adopté, donc on verra bien.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:05:42]:
En lisant le guide que tu mets à la disposition des internautes, avec des formations gratuites d'autres payantes, mais qui sont vraiment à destination des, par exemple, des personnes qui, comme moi, sont des boéciens en matière d'intelligence artificielle. Je vois que l'IA générative, si j'ai bien compris, tu me corriges, elle permet de générer du texte, des images et également du code.
Yvan Demumieux [00:06:06]:
Même du code, oui, des vidéos, du code. Aujourd'hui, c'est justement ce qui fait le plus l'étonnement dans la communauté des développeurs informatiques qui participaient aussi au développement de la réussite de l'intelligence artificielle, c'est que ça y est, cette intelligence commence à produire des choses qu'on pensait complètement réservées à l'intelligence pure, humaine, biologique. Et donc, ça génère différents types de codes. Et le plus extraordinaire dans ça, c'est qu'on s'est aperçu que Ces machines-là étaient capables d'auto-apprendre le code. C'est-à-dire qu'au début, on les introduit, on leur demande d'apprendre des langages informatiques. Et certaines machines ont été capables de carrément s'intéresser au langage et d'essayer de comprendre par lui-même comment ça fonctionnait et de pouvoir du coup proposer du code et de corriger le code des développeurs, trouver les fautes qu'ils ont dans leur code et d'indiquer comment corriger tout ça. Et donc il s'est arrivé à un niveau assez impressionnant parce que ce n'est pas juste copier ce qu'il lit quelque part, c'est carrément être capable d'analyser ce qui est fait par des humains pour pouvoir le rendre encore meilleur. Donc, c'est assez impressionnant effectivement cette génération de code. Et maintenant, ça devient accessible au grand public puisque ça a été mis notamment dans ChatGPT. On a maintenant un codeur-décodeur dans ChatGPT qui nous permet de pouvoir le produire par nous-mêmes et de commencer à construire des applications. Déjà en janvier 2013, 2023, pardon, pas 2013, on était déjà capable de créer des petits bouts de code pour créer des extensions dans Chrome, mais là c'est carrément pour créer des applications complètes que l'on va mettre pour avoir une interface complète et ainsi de suite. Donc oui, ça se développe au bout de quelques mois. C'est ça qui est impressionnant.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:08:16]:
J'ai pu voir dans les offres de formation dans ton guide gratuit, Chatgpt, vous allez pouvoir publier plus et publier mieux. La promesse fait rêver.
Yvan Demumieux [00:08:27]:
Elle fait rêver, mais à mon sens, il y a toujours une part de faux et de vrai. Mais elle est quand même vraie dans le sens où en termes de productivité, on est en train d'augmenter cette productivité parce que sur une simple commande, eh bien, ChatGPT va tout de suite nous dérouler un texte qui va faire 500, 1000 mots, 1500 mots, et ça va en s'accroissant. Et puis, en termes de qualité, il est capable de produire des réflexions d'un niveau d'expertise que l'on n'a pas forcément lorsqu'on lui pose la question. Et donc, des choses, même si on est expert d'un domaine, des fois on oublie de penser à tel ou tel aspect, eh bien, le GPT va proposer de penser aussi à l'ensemble des données qu'il voit d'un point de vue statistique dans sa base de données, et il va nous dire qu'il faut penser à ça, ça, ça et ça, là où des fois un expert va dire « ah oui, c'est vrai que je ne pense jamais à ça, je suis plutôt focus sur ce tel domaine », et là, il va élargir finalement notre horizon et ça va augmenter la qualité de ce que l'on va pouvoir proposer si on prend en compte toutes les réponses qui nous sont suggérées par ces intelligences, notamment le chat GPT qui est le plus connu.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:09:46]:
J'aime bien ton expression Yvan, ça va élargir notre horizon, ça c'est ce que j'ai compris de l'intelligence artificielle depuis un certain temps, mais là, à t'écouter, à regarder par exemple ce que propose le chat GPT, je me dis mais on est pratiquement dans le domaine de la pensée créative et de main de la pensée critique...
Yvan Demumieux [00:10:05]:
Alors, attendons, là on va un peu trop vite. C'est-à-dire que sa créativité, elle est quand même liée à l'existence d'une base de données d'abord. Donc, il doit d'abord copier quelque chose qui existe par ailleurs. Il fait de la recombinaison en faisant des statistiques probabilistes, en se disant « tiens, je fais une association, on me demande ça. Donc d'après ma base de données, quand on voit ce type de demande, en général, les mots associés, les notions associées, ce sont celles-ci. Donc, en ce sens-là, il n'est pas très créatif. C'est un statisticien excellent qui a une base de données extraordinaire. Aujourd'hui, on considère qu'il a quasiment l'équivalent d'Internet. De l'Internet aujourd'hui jusqu'en 2021, mais grosso modo, en étant très grossier, bien sûr, mais grosso modo, il a l'équivalent d'un Internet en accès. Nous, on ne sait pas faire ça dans notre cerveau. On n'a pas l'équivalent d'internet dans notre cerveau. Nous, on est obligé de passer par des interfaces informatiques pour avoir ça. Donc, ça lui permet de puiser dans une base qui est tellement vaste que pour nous, quand il nous sort quelque chose, on a l'impression que c'est hyper créatif parce que c'est quelque chose qu'on n'a pas dans notre tête en grande partie. Donc oui, c'est créatif de ce point de vue-là, mais en réalité, c'est de la copie, bien souvent recomposée de quelque chose qui existe déjà. Donc en ce sens-là, ce n'est pas encore vraiment ex nihilo créatif au sens humain du terme, même si nous aussi on copie beaucoup, on fait de la créativité par copie et par imitation énormément, mais malgré tout il le fait vraiment de manière brute. Donc il n'a pas de conscience derrière de sa création, Il n'a pas un côté philosophique existentiel sur le côté artistique de ce qu'il fait. On est bien d'accord, ça reste du statistique, de l'algorithmique et du calcul extraordinaire.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:11:59]:
Tu me rassures, On n'est pas encore arrivé au stade qui est visible dans, pour l'instant, uniquement certains films. C'est le cinéma qui peut nous laisser croire que l'intelligence artificielle va demain être comparable à l'intelligence humaine.
Yvan Demumieux [00:12:11]:
On ne sait pas. Effectivement, là on ne sait pas. Il y a un gros doute, un gros débat chez les scientifiques sur va-t-il être possible d'avoir ce type d'intelligence artificielle qui soit au niveau de la créativité d'un humain Moi je dis pourquoi pas Pourquoi pas Parce que j'ai l'impression qu'on va être capable de créer des algorithmes qui auto se développent par eux-mêmes et vont peut-être pouvoir s'extraire de la pure imitation-recomposition pour pouvoir créer ex nihilo quelque chose. Et donc je pense que c'est tout à fait envisageable.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:12:53]:
Dans ce cas, je m'inquiète. Je m'inquiète en tant que formateur. C'est d'ailleurs ta cible, tu formes beaucoup de formateurs. Demain, nous allons être remplacés.
Yvan Demumieux [00:13:01]:
Mais Bien sûr que sur cette spécialité-là, on sera probablement remplacé, mais quel va être notre plus-value C'est ça qu'on doit chercher dans tous les métiers. Quand la voiture est arrivée, elle a complètement remplacé le chariot avec les chevaux et les cochers. C'est une profession qui a complètement disparu. Eh bien oui, c'est vrai, ça a disparu, mais c'est ce qu'on appelle la discrétion créative. Elle va générer d'autres métiers autour de ça, c'est-à-dire que nous, on va peut-être un petit peu supprimer des tâches qui sont de plus en plus administratives, de plus en plus moins intéressantes pour nous, et va nous laisser peut-être plus de part où on va peut-être être plus dans l'approche, la vision, le côté humain qu'on peut encore donner, qui est peut-être l'émotion. Aujourd'hui, les intelligences artificielles ne gèrent pas du tout les émotions. Elles peuvent en parler, Elles peuvent expliquer ce qu'elles ont lu sur les émotions, mais aujourd'hui elles n'ont pas une conscience émotionnelle et un rapport humain à l'émotion que l'on a, et nous on a ça. Et pourquoi ne serait-ce pas notre vrai plus-value dans les formations ce qui est le plus intéressant, c'est de comprendre émotionnellement où se trouvent aussi les apprenants pour les débloquer d'un stade dans lequel ils sont et les amener à être confiants aussi pour aller vers l'apprentissage qu'ils peuvent retrouver partout, sur YouTube, dans des livres, et ainsi de suite, mais croire en eux, les débloquer, c'est un peu aussi la fonction des coaches, donner des ailes aux apprenants, c'est peut-être la plus belle valeur qu'on va pouvoir donner. Et si on laisse le côté création d'un diaporama, création d'un plan de cours sur le développement qui nous prend du temps, mais qui apporte de la valeur, bien sûr, à la formation, mais qui peut être mécanisé et automatisé par l'intelligence artificielle, moi je me dis oui, il n'y a pas de problème. Et je garde plus mon temps sur la relation que je vais mener avec mes apprenants, ce que je peux leur apporter d'humains, que ne va pas leur apporter la machine.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:15:13]:
Je confie donc la conception du cours à une IA et je prends du temps pour me former à l'intelligence émotionnelle.
Yvan Demumieux [00:15:18]:
Exactement, et je développe plus cette conscience et je l'utilise après, je prends du temps pour l'utiliser aussi avec les gens que j'accompagne, de manière générale, que ce soit en formation, sur le développement professionnel, peu importe, la situation, ça va être le même état d'esprit. Finalement, ce qui est le plus important, c'est aussi la valeur relationnelle qu'on apporte aux choses au-delà de notre connaissance brute, puisque aujourd'hui, de toute façon, d'une manière ou d'une autre, les machines vont apporter plus de connaissances que ce qu'on va être capable d'emmagasiner dans notre cerveau, c'est une évidence. Aujourd'hui on le sait bien, ça fait longtemps avec internet, en
Yvan Demumieux [00:15:58]:
2005
Yvan Demumieux [00:16:00]:
On n'aurait pas dit ça, mais aujourd'hui, on en est sûr. Il n'y a plus de problème. On est largement dépassé par les machines pour tout ce qui est de la connaissance. Donc, il faut l'admettre, il faut essayer de trouver une opportunité dans ce qu'on voit aujourd'hui une menace. Voilà, c'est surtout ça. Pour moi, la plus grande menace, c'est surtout la manière dont on utilise ces machines-là. Comme n'importe quel outil, c'est soit on va essayer de faire des choses qui sont bien, positives, qui en rapportent quelque chose à la société, soit on va essayer au contraire de frauder, d'utiliser ça pour manipuler les gens, en faire quelque chose de mal, détruire des choses. Voilà, et ça, ça va être, mais comme tout outil, ça peut être une approche soit positive, soit bienveillante, soit malveillante. Et c'est pas la spécificité de l'intelligence artificielle d'être dangereuse ou d'être au contraire aidante pour le développement de la société. Tout va dépendre de nos usages.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:16:56]:
Toi qui au quotidien forme des équipes, des individus, Comment tu arrives à jongler avec tous ces outils que nous venons sommairement de présenter pour donner du peps, renouveler ton approche pédagogique ?
Yvan Demumieux [00:17:12]:
J'essaie à chaque fois de voir quel va être l'apport par rapport à ce que j'ai l'habitude de faire avec l'outil que j'ai. J'ai une palette d'outils en pédagogie, on a besoin d'un palette d'outils à la fois texte, images et vidéos. On utilise beaucoup de supports vidéo aussi pour créer des parcours d'auto-formation en e-learning. En général, ce que je vais faire, c'est que je vais sélectionner l'outil qui va correspondre à la thématique du moment et aux besoins des options. Typiquement, là, aujourd'hui, je travaille sur un outil qui s'appelle Qminus, qui permet de jongler à la fois sur le multimédia, rajouter du texte, interroger et faire de l'interaction avec les participants à distance et de mêler tout ça avec de l'évaluation, et bien tout ça, c'est des différentes technologies qui ont été mises ensemble et qui, d'un point de vue pédagogique, rajoutent un plus. Et donc, quand je vois ce genre d'outils qui peuvent correspondre à une demande d'un client qui arrive, qui dit « tiens, j'aurais besoin de pouvoir faire ça maintenant avec mon groupe d'apprenants, qu'est-ce que vous pourriez me proposer » Et bien voilà, on fait des recherches et puis on rajoute dans notre boîte à outils ce qu'on découvre qui correspond le mieux. Et en pédagogie, ça a énormément évolué dans le digital learning. Depuis 10-15 ans, ce ne sont plus du tout les mêmes outils.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:18:43]:
Nous arrivons au terme de cette conversation avec Yvan Demumieux, qui est mon invité, formateur en intelligence artificielle. Avec Yvan, une promesse que l'on peut voir sur ta page LinkedIn, humaniser et digitaliser vos formations avec efficacité et plaisir. C'est cette dimension de plaisir qui a donné le nom de ton site professionnel, appylearny.fr
Yvan Demumieux [00:19:11]:
Oui, complètement. J'ai juste enlevé le H pour commencer par un A. J'aime bien commencer par un A. J'aurais pu garder le H pour le côté humain. Tu es en train de me donner une idée en me rappelant cette connexion.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:19:23]:
Le A, c'est quoi C'est un vieux souvenir où avant, il fallait pour être bien référencé dans les annuaires.
Yvan Demumieux [00:19:30]:
Exactement. Et puis, il existait un site qui s'appelait Happy Learning avec un H. Donc, j'ai dit, je vais me différencier, je vais garder le A et ça changera un petit peu, ça marquera d'une autre manière, effectivement, la marque AppyLearny.fr
Daniel MURGUI-TOMAS [00:19:44]:
Je recommande vivement à celles et à ceux qui nous ont fait l'amitié de nous écouter de se rendre donc sur ton site appylearny.fr. Ne serait-ce que pour y découvrir ce guide que tu mets à notre disposition, des formations en intelligence artificielle et ChatGPT, ça permettra comme ça de choisir parmi des offres gratuites ou payantes de quoi être moins peut-être perdu pour certains.
Yvan Demumieux [00:20:12]:
Oui, tout à fait, il y a même un blog qui donnera pas mal de ressources directement accessibles avec des lectures assez poussées et illustrées. Merci beaucoup Daniel de m'avoir reçu et pour ces excellentes questions sur l'intelligence artificielle qui n'est pas toujours facile à comprendre.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:20:31]:
En fait, elles étaient générées par chat GPT. Je n'ai fait que copier. Non, je blague. Mais peut-être.
Yvan Demumieux [00:20:38]:
Mais tu peux parfaitement le faire parce qu'en fait, il est très bon pour créer des interviews complètement. Il génère des questionnaires qui sont très intéressants.
Daniel MURGUI-TOMAS [00:20:48]:
Ainsi se termine cet entretien avec Yvan Demumieux, formateur en ligne en Digital Learning. Vous pouvez retrouver son offre pédagogique via son site appylearny.fr, Appy sans h. C'est d'ailleurs à cette même adresse que vous pouvez télécharger la liste comparative des meilleurs cours sur l'intelligence artificielle et chat GPT en français, gratuit ou payant. Pour découvrir mes services comme média traîneur et coach en leadership émotionnel, rendez-vous sur mon site www.laboiteauximages.com
1️⃣ Les machines dépassent déjà largement les humains en matière de connaissances, grâce à l'Internet qui nous offre un accès sans précédent à une quantité incroyable d'informations. Cependant, la plus grande menace réside dans la façon dont nous utilisons cette technologie. L'intelligence artificielle n'est ni intrinsèquement dangereuse ni bénéfique, tout dépend de notre utilisation.
2️⃣ L'intelligence artificielle générative, popularisée depuis la montée en puissance de ChatGPT, va au-delà du simple calcul ou de la prise de décision. Elle permet de créer de nouveaux documents multimédias ou textuels en se basant sur une base de données existante. Bien que cette technologie puisse menacer certaines spécialités, notre valeur ajoutée réside dans notre approche humaine et notre compréhension émotionnelle, que les IA ne peuvent pas encore gérer.
3️⃣ L'intelligence artificielle est désormais capable de produire du code informatique, ce qui a surpris la communauté des développeurs. Certaines machines peuvent apprendre le code par elles-mêmes et proposer des améliorations aux développeurs. Cette génération de code devient accessible au grand public, ouvrant de nouvelles possibilités pour la création d'applications complètes.
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